Un budget de 5 milliards d’ariary (1,5 millions de dollars) serait alloué à l’alimentation de 93 écoles primaires publiques à Madagascar.
L’État malgache s’implique davantage dans l’alimentation scolaire. Depuis 2015, il a alloué 3 milliards d’ariary pour financer l’alimentation de 93 écoles primaires publiques d’Antananarivo-ville. En 2017, ce budget pourrait être revu à la hausse. Il serait de 5 milliards d’ariary. « Si cette hausse est accordée, elle permettra l’augmentation des bénéficiaires du programme à Antananarivo-ville. Nous estimons l’augmentation de l’effectif des scolarisés à chaque nouvelle année scolaire avec l’alimentation scolaire », a expliqué Irish Ramahazosoa, directeur de l’Éducation fondamentale au niveau du ministère de l’Éducation nationale. C’était au Krypton à Ambohimalaza, hier, en marge de la validation de la Politique nationale de l’alimentation scolaire (PNAS). Cette contribution du gouvernement malgache est fortement sollicitée par Moumini Ouedraogo, le représentant du Programme alimentaire mondial (PAM) à Madagascar. Il avoue que le PAM a de moins en moins de ressources pour les activités de développement dont la cantine scolaire. « Le jour où il n’y aurait pas de ressources au niveau du PAM, la relève serait prise par le gouvernement et la communauté », a-t-il souligné. Pour rappel, il manque 78,5 millions de dollars pour les réponses humanitaires dans le Sud. Impact positif Il faudra, toutefois souligner que cet apport du gouvernement est encore mince face à l’ampleur de la situation. Les bénéficiaires ne représentent même pas les 10% de l’ensemble des écoles primaires publiques (EPP) et ne couvrent pas toute l’île. On compte actuellement quelques 1 200 bénéficiaires parmi les 15 000 EPP. Pourtant, il a été démontré que la cantine scolaire apporte un impact positif à l’éducation, à savoir l’augmentation du taux de scolarisation, la réduction du taux de déperdition scolaire, mais aussi l’amélioration des résultats scolaires. Une autre alternative de pérennisation du programme est en phase pilote. Il s’agit du programme Alimentation scolaire basée sur les achats locaux (ASBAL). Elle est mise en œuvre au niveau de 60 écoles du Sud et le programme s’élargira sur 120 écoles l’année prochaine. Miangaly Ralitera source : lexpressmada.com
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Mai 2019
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