Madagascar a encore du chemin à parcourir. Le pays signe malheureusement son plus mauvais score en 2016, et ce depuis la création de l'index par Transparency International.
Cette année, Madagascar est à la 145ème place, alors que la grande ile était classée 123eme en 2015, et 97ème en 2005.
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Un budget de 5 milliards d’ariary (1,5 millions de dollars) serait alloué à l’alimentation de 93 écoles primaires publiques à Madagascar.
L’État malgache s’implique davantage dans l’alimentation scolaire. Depuis 2015, il a alloué 3 milliards d’ariary pour financer l’alimentation de 93 écoles primaires publiques d’Antananarivo-ville. En 2017, ce budget pourrait être revu à la hausse. Il serait de 5 milliards d’ariary. « Si cette hausse est accordée, elle permettra l’augmentation des bénéficiaires du programme à Antananarivo-ville. Nous estimons l’augmentation de l’effectif des scolarisés à chaque nouvelle année scolaire avec l’alimentation scolaire », a expliqué Irish Ramahazosoa, directeur de l’Éducation fondamentale au niveau du ministère de l’Éducation nationale. C’était au Krypton à Ambohimalaza, hier, en marge de la validation de la Politique nationale de l’alimentation scolaire (PNAS). Cette contribution du gouvernement malgache est fortement sollicitée par Moumini Ouedraogo, le représentant du Programme alimentaire mondial (PAM) à Madagascar. Il avoue que le PAM a de moins en moins de ressources pour les activités de développement dont la cantine scolaire. « Le jour où il n’y aurait pas de ressources au niveau du PAM, la relève serait prise par le gouvernement et la communauté », a-t-il souligné. Pour rappel, il manque 78,5 millions de dollars pour les réponses humanitaires dans le Sud. Impact positif Il faudra, toutefois souligner que cet apport du gouvernement est encore mince face à l’ampleur de la situation. Les bénéficiaires ne représentent même pas les 10% de l’ensemble des écoles primaires publiques (EPP) et ne couvrent pas toute l’île. On compte actuellement quelques 1 200 bénéficiaires parmi les 15 000 EPP. Pourtant, il a été démontré que la cantine scolaire apporte un impact positif à l’éducation, à savoir l’augmentation du taux de scolarisation, la réduction du taux de déperdition scolaire, mais aussi l’amélioration des résultats scolaires. Une autre alternative de pérennisation du programme est en phase pilote. Il s’agit du programme Alimentation scolaire basée sur les achats locaux (ASBAL). Elle est mise en œuvre au niveau de 60 écoles du Sud et le programme s’élargira sur 120 écoles l’année prochaine. Miangaly Ralitera source : lexpressmada.com Sur la même longueur d’onde. Les participants à la consultation régionale pour la reforme de l’éducation à Madagascar, du 4 au 6 octobre, ont soutenu l’interruption de la scolarisation pendant la période de soudure. À leur avis, l’année scolaire devrait être décalée de mars à décembre, comme l’a rapporté le ministre de l’Education nationale, Paul Rabary, lors de l’ouverture de la Consultation nationale pour la constitution du Plan sectoriel de l’éducation, à l’Espace Salohy à Iavoloha, hier.
« Beaucoup d’élèves issus des familles vulnérables sèchent les cours pendant la période de soudure, car ils n’ont rien à manger chez eux. Et même s’ils arrivent en classe, ils ne font que dormir. La saison des pluies n’est pas non plus pratique pour aller en classe », soutient une enseignante. L’exécution de cette recommandation retient en haleine les parents d’élèves. « Nos enfants devront-ils alors passer une année blanche », s’inquiète un père de famille. Le ministère de l’Éducation nationale rassure qu’il n’ira pas jusqu’à sacrifier l’avenir des élèves. « L’année blanche est inimaginable. Ce qui pourrait se faire, c’est le décalage progressif de deux semaines ou un mois par année scolaire », explique un responsable. Le développement du préscolaire, le profil de sortie, la gestion et la bonne gouvernance, la politique enseignante, l’adéquation formation-emploi figurent parmi les thèmes prioritaires du plan sectoriel de l’éducation. Elke Wisch, la représentante résidente du Fonds des Nations Unies pour l’enfance (Unicef), a rappelé que la classification des enseignants, la disponibilité des matériels pédagogiques sont des facteurs essentiels à prendre en compte pour une meilleure performance du système. « Face au défi du secteur, il est primordial de mobiliser des ressources suffisantes et d’en assurer la distribution équitable et efficace ». L’État promet d’accorder au moins 20% de son budget à l’éducation. Source : Miangaly Ralitera pour l'express Madagascar La gratuité de l’éducation dans les écoles primaires publiques (EPP), n’est pas encore pour l’instant. Le ministère de l’Éducation nationale maintient le non-paiement des droits d’inscription dans les EPP, mais, les parents doivent toujours cotiser pour la caisse de l’association des parents d’élèves ou FRAM. Celle-ci devrait assurer, entre autres, les travaux de maintenance de l’établissement, le paiement de salaire du gardien ou du jardinier. Il revient à l’association des parents de fixer le taux de cotisation.
À l’EPP Andravoahangy, la cotisation est de 5 000 ariary par élève, tandis qu’à l’EPP Manjakaray, elle est de 6 000 ariary. À l’EPP Anjanahary IIN, ce montant est de 7 000 ariary alors qu’à l’EPP Ampefiloha Ambodirano, il est de 10 000 ariary. Auparavant, le droit d’inscription dans les EPP était de 10 000 ariary à 25 000 ariary par élève. Malgré ce frais réduit, l’inscription des élèves attire encore peu de parents. Hier, les inscriptions en CP n’ont pas encore dépassé la moitié de la capacité d’accueil des classes dans de nombreux établissement. Ceux-ci ont ainsi décidé de prolonger la date limite de l’inscription jusqu’au 5 octobre au lieu de cette fin de semaine pour certains établissements. Source: L'Express de Madagascar Vivez avec elle le déroulement de son action semaine après semaine sur betterplace.org. Cette semaine : La découverte Patrick
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